Article Midi-Libre de Karim Maoudj du 11 février 2018, version papier, édition Montpellier
Plus de 1100 tentatives de fécondations in vitro y sont pratiquées par an
Inovie, premier groupe libéral de biologie médicale français, vient de lancer, au sein de la clinique Saint-Roch, son pôle fertilité.
Né à l’automne dernier du regroupement de onze laboratoires multisites répartis dans toute la France, le groupe dont le siège social est à Montpellier, fait de cette spécialité l’un de ses quatre pôles d’excellence. Un choix stratégique qui marque la volonté de ses dirigeants de “diversifier le métier de la biologie médicale en regroupant plusieurs spécialités de biologie.”
“Les technologies innovantes”
Certes, le diagnostic et le traitement de l’infertilité ne sont pas nouveaux au sein de la clinique Saint-Roch.
C’est déjà fonctionnel depuis 1986. Le grand avantage de la création de ce pôle, c’est que grâce à la puissance du groupe, nous pouvons désormais mutualiser nos interventions au travers des dis pôles Inovie Fertilité en France et optimiser ainsi la prise en charge du patient.
explique le docteur Gilles Régnier-Vigouroux, biologiste spécialisé dans la médecine de la reproduction, en charge du pôle montpelliérain avec les docteurs Pierre Sanguinet et Guillaume Quere.
Si l’objectif est de “conserver une biologie de fertilité”, il s’agit également, par cette organisation nouvelle, de permettre “l’accessibilité à toutes les technologies innovantes”.
L’intégration au sein d’Inovie va permettre au pôle fertilité de Montpellier de renforcer sa position au plan national et ses compétences en matière de traitement de l’infertilité.
Le centre basé au sein de la clinique Saint-Roch, en effet, l’un des plus performants et des plus actifs sur le territoire national.
Nous sommes le second centre français en nombre de français en nombre de naissances, avec plus de 400 enregistrées.
rappelle le docteur Gilles Régnier-Vigouroux.
Chaque année, le centre réalise plus de 1100 tentatives de fécondation in vitro, “contre une moyenne de 600 tentatives dans les autres centres en France”.
Le taux de grossesses atteint les 30% et celui des naissances avoisine les 24%.
Des statistiques validées par l’Agence de biomédecine.
L’accroissement des activités vient d’une évolution des comportements, même si le nombre de patients n’a pas vraiment évolué. Les gens sont plus informés, ils consultent donc plus rapidement. Les mentalités, ont, elles, évolué.
conclut le Docteur Gilles Régnier-Vigouroux.