En 1979 naissait le premier bébé éprouvette par la technique de fécondation in vitro (FIV). Le Centre AMP St Roch à Montpellier a déjà pratiqué plus de 20000 FIV. En cas de d’infertilité féminine dont les causes peuvent être multiples (trompes obstruées, dysfonctionnement hormonaux, insuffisance ovarienne, endométriose) ou bien lorsque l’infertilité est ancienne sans cause apparente (idiopathique), les couples ont souvent comme seul recours la FIV. Cette technique est largement développée en France où une centaine de centres disposent d’une autorisation administrative.
Le principe est simple. Pour favoriser la rencontre entre les spermatozoïdes et les ovocytes, on va les prélever simultanément, les préparer et les incuber ensemble dans du milieu de culture. En pratique la femme est préalablement stimulée par des hormones pour obtenir un minimum de follicules puis subit une ponction au bloc opératoire pour le recueil d’ovocytes. Le conjoint effectue pendant ce temps un recueil de sperme au laboratoire.
Au laboratoire, la sélection des spermatozoïdes basée essentiellement sur la mobilité et moins sur la morphologie, est effectuée par lavage centrifugation et migration du sperme. Les ovocytes entourés de leurs cellules folliculeuses sont placés dans du milieu de culture. La préparation de sperme terminée, quelques milliers de spermatozoïdes sont inséminés au contact des ovocytes. Quelques heures après incubation les ovocytes sont changés de milieu et sont débarrassés de leur cellules folliculeuses.
Environ 60 % des ovocytes fécondent en moyenne en FIV. Les premiers signes de fécondation, sont la présence des 2 pronucléi. A partir de 48 heures les embryons obtenus commencent à se diviser pour normalement atteindre le stade blastocyste au bout de 5 jours. Le transfert d’embryon peut s’effectuer 2, 3 ou 5 jours après la ponction.
Si le taux de grossesse n’est jamais de 100% c’est parce qu’une majorité d’embryons peuvent se bloquer et arrêter leur développement à différents stades.