Une récente étude sur la fertilité masculine a démontré que la paternité tardive comportait des risques pendant la grossesse et pour la santé du fœtus. L’âge limite recommandé est de 35 ans car après les risques encourus augmentent de façon inquiétante. Si vous êtes un homme il vaut mieux songer à faire des enfants avant 35 ans.

Les chances de concevoir sans complications diminuent avec le temps

On estime que les chances pour un homme d’avoir un enfant dans les 6 mois diminue de 2% chaque année à partir des 25 ans. En cause : la baisse de testostérone des hommes. Le sperme diminue en qualité, outre le risque d’infertilité cela peut engendrer des complications pour :

  • La partenaire : une grossesse et une naissance parsemées de complications, un risque de fausse couche multiplié par 3 par rapport à la procréation avec un homme de 25 ans.
  • L’enfant : risque de naître de façon prématurée, de contracter des maladies génitales, d’être autiste, cardiaque ou même développer un cancer.

La congélation du sperme

Si vous ne vous sentez pas encore prêt à avoir un enfant ou que vous n’en ressentez pas l’envie une solution s’offre à vous : la congélation de sperme. Elle vous permettra de prévoir l’avenir si un jour vous avez des difficultés à avoir un enfant, ou si votre sperme n’est plus viable.

En pratique faire congeler son sperme n’est pas aussi facile, ce n’est autorisé qu’en cas où l’homme devrait subir un traitement stérilisant et ainsi conserver malgré tout ses chances d’avoir un enfant, comme le stipule le code de santé publique.

Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d’altérer la fertilité, ou dont la fertilité risque d’être prématurément altérée, peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux, en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation, ou en vue de la préservation et de la restauration de sa fertilité.

En plus d’une ordonnance, vous devez également vous livrer à des tests pour détecter d’éventuelles infections sexuellement transmissibles de type VIH, hépatite B et C, syphilis.

Comment ça marche ?

Les spermatozoïdes sont collectés par masturbation et mélangés dans l’heure suivante à une solution permettant leurs conservations à basse température. Ils sont ensuite collectés dans des paillettes, le nombre de celles-ci variant en fonction de la quantité de sperme, sur lesquels sont notés les informations concernant le patient. Elles sont d’abord congelées à la vapeur d’azote et ensuite à l’azote liquide, les faisant passer successivement de -80°C à -190°C. Elles restent dans la cuve d’azote jusqu’à leurs utilisations.